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REMERCIEMENTS
Je tiens à
remercier chaleureusement la MARINE NATIONALE française pour la
réalisation de ce reportage
Je remercie aussi très
chaleureusement tous les équipages qui ont participé à
ces prises de vues
A LA RECHERCHE DU TEMPS
QUI PASSE
PLOUEZEC Pointe de Bilfot baie de Paimpol (Années 50)
Au pied du phare du Mez
Goëlo, une petite embarcation verte tangue et roule au gré des vagues,du
ressac et du cri des cris des goélands nichant ça et là dans les roches
de l'île voisine. A son bord un vieil homme et un enfant….
Job Le Hoguillard tire sur
un filin de ses grosses mains calleuses et d'un geste ample fait passer
par dessus bord des casiers plein de homards. J'étais cet enfant qui adorait
tant partir à la pêche avec ce dur homme de la mer au cœur tendre.
Du même geste ample, il
m'avait sauvé la vie, au premier jour de notre rencontre, alors qu'englué
dans une marre de boue et de sables mouvants j'allais disparaître. Penché
par dessus bord, attendant l'apparition du contenu des casiers, je fus
surpris par le mouvement des voiles blanches de deux grands voiliers débordant
le phare du Mez Goélo pour embouquer le passage qui le sépare de la pointe
du Bilfot. J'étais fasciné, ….
A quelques mètres de nous,
le bruit, le chuchotement du vent dans le gréement, le gargouillis de
l'eau sur la coque … les ordres, les coups de sifflet, un diesel se mettant
en route, la voix d'un homme rythmant les efforts des autres hô ! hô !
hô ! Nous sommes restés longtemps à observer les goélettes. Comme sorties
d'une autre époque, l'Etoile et la Belle-Poule ont disparu dans le chenal
du port de Paimpol tout comme le faisaient encore quelques décennies plus
tôt les derniers pêcheurs à Islande.
Job se mit alors à raconter
une histoire incroyable qui déclencha chez moi une véritable passion pour
les deux voiliers école de la Marine Nationale française Une histoire
de vagues géantes, glacées, rugissantes, mangeuses d'hommes qui avalaient
les bateaux avec leur équipage d'un seul coup de déferlante ! des poissons
grands comme des hommes à foison, des lumières éclatantes de neige, un
soleil qui n'en finit pas de se coucher, des oiseaux par milliers, des
baleines et des marsouins, une vie marine intense, un froid glacial, des
icebergs dans la brume et un travail de bagnard…. des journées de pêche
de 15, 20 voir 24 heures sans repos ou au mieux 3 à 4 heures de sommeil.
Un pays lointain magnifique
où des gens accueillants portaient des tignasses blondes… des côtes découpées
pleines de roches acérées et parsemées de plages au sable noir comme du
charbon. Des volcans, une terre de feu et de glace. Une histoire qui devait
avoir une suite…
L'enfant que j'étais ne
se doutais pas ce jour là que son destin allait l' emmener pour plusieurs
années sur un porte-avions et qu'il allait revoir ces deux goélettes dans
la rade de Brest du haut cette fois-ci d'une montagne flottante de fer
et d'acier .
Brest année 1970
" Garde à vous babord !
"
…. coup de sifflet ! …
Impeccablement alignés au
garde à vous, les équipages des voiliers saluent l 'Arromanches et bien
vite retournent à leurs manœuvres. La vision d'un autre âge qui défilait
sous mes yeux me touchait doublement au cœur. Mon enfance et tous les
détails de cette journée d'école buissonnière avec Job Lehoguillard refaisaient
surface dans ma mémoire.Mon âme de marin n' appartenait pas à la marine
de fer de ce du porte-avions où je me trouvais. La voile était ma passion.
Prisonnier d'un monde qui
n'était pas le mien, je regardais avec émotion l' Etoile et la Belle-Poule
manœuvrer pour virer de bord et s'éloigner avec grâce et élégance…..
Environ vingt six ans depuis
mon premier contact avec les goélettes , dans l'air glacial d'une soirée
de Janvier, je posais mon sac à bord de la Belle-Poule.
BREST Janvier 1981
- " Bonsoir, Monsieur Guillou
je présume "
- " Oui, bonsoir Monsieur, le Commandant Cadudal
je vous prie ? "
- " C'est moi,
bienvenue à bord des goélettes ".
Cette année là j'embarquai
à plusieurs reprises sur la Belle-Poule et l' Etoile… rêvant d'Islande
… réalisant grâce au Commandant Bernard Cadudal et à l'entière complicité
des deux équipages une très belle série de photographies au cours d'une
croisière vers Kiel en Allemagne.
Je suis retourné encore
sur les goélettes durant Brest 92 et à Douarnez 98 avec toujours autant
de plaisir et de bonheur ...
BREST Juin 2000
Le rêve se réalise : je
pars à l'Islande avec les goélettes !
- " larguez devant ! "
- " Avant largué ! "
- " Larguez derrière ! "
- " Arrière largué ! "
- " La barre à droite 5 ! "
- " A droite 5 la barre ! "
- " Avant lente ! "
- " Avant lente ! "
…. Majestueusement l'Etoile déborde (s'écarte).
- " Garde à vous bâbord ! "
- " Garde à vous tribord ! "
Les deux équipages se saluent dans la plus grande tradition militaire
et maritime. Debout sur le toit du roof arrière de la Belle Poule, Michel
VEYRON-CHURLET dit " Mitch " Premier Maître Chef de Quart lance les ordres
d 'appareillage et dirige le bateau vers la sortie du port
A peine avons-nous quitté la passe que l'Etoile et la Belle-Poule laissent
arriver bout au vent.
- " Paré à hisser grand voile et misaine ! "
Un groupe d'homme se précipite au poste de manœuvre ….
- " paré ! "
- " A hisser grand voile et misaine !"
Les muscles se mettent au travail, quelqu'un dans l'effort embraque sur
la drisse en poussant des ho ! ho ! ho ! rythmés qui coordonnent et régularisent
les mouvement de toutes l'équipe. Les deux voiles montent le long de leurs
mâts respectifs.
Les cornes doivent monter
horizontalement et l'ordre tombe à point pour corriger un petit manque
de synchronisation :
- "Doucement le pic ! Tiens bon le mât ! "
- " Virez les balancines ! "
- " Choquez les pataras tribord ! "
- " Tiens bon le pic ! étarque le mât ! "
- " Etarquez le pic ! "
- " La barre à gauche 10 ! "
- " La barre est 10 à gauche ! "
La Belle-Poule abat doucement. La grand voile et la misaine reprennent
vie et se gonflent progressivement.
- " Du monde au bras de hunier ! "
- " Hunier babord ! "
- " Amurez le hunier ! "
- " Zéro la barre ! "
L'homme de barre tourne la roue avec une dextérité qui montre la force
de l' habitude. Avec inertie et retard, la masse du bateau stoppe son
abattée….
- " La barre est à zéro ! "
Sur le pont, l'équipage courre d'un poste à l'autre, tire, trime à force
de muscles et d'huile de coude …. Les mains crochent dans les bouts, les
mouvements réchauffent, un vent léger balaie le pont …
- " hissez le hunier ! "
- " hissez focs et trinquette ! "
- " paré à envoyer flèche et étai ! "
Quatre gabiers se précipitent
dans les enfléchures de misaine et du grand mât … à une vingtaine de mètres
au dessus du pont :
- " paré au flèche ! Etai paré ! "
- " A hisser flèche et étai ! "
En route pour leur rendez
vous avec le vent du large, selon un sacro-saint rituel, les sœurs jumelles
s'habillent enfin de leur plus belle robe. Ces sœurs là ont une façon
bien à elles de montrer leurs hanches aux formes pleines en s'inclinant
gracieusement sous la caresse légère d'une risée. Cela ne va pas sans
une bordée de grincements, de craquements et toute une gamme de soupirs
et de petits bruits qui des entrailles de la Belle-Poule à la tête de
son grand mât deviennent bien vite familiers.
Bien sûr, dès la grande passe franchie, la Belle-Poule met en valeur ses
talents de danseuse à la faveur d'un clapot insistant. Sans demander son
reste, l'Etoile lui donne la réplique.
Les Goélettes furent construites en 1932 dans le port de Fécamp. Elles
ont encore des airs de jouvencelles bien conservées. Un tour du bord est
des plus éloquent en ce qui concerne l'utilisation d' origine de ce type
de bateau. L'on retrouve dans le poste avant l'espace et l'ambiance si
bien décrite par Pierre Loti dans son roman Pêcheur d'Islande. Le poste
milieu est impressionnant par son volume. C'était autrefois la cale à
poisson où les islandais empilaient les cabillauds transformés en morues
salées. Pour l'heure, les salaisons d'autrefois ont fait place aux " invités
" s'installant dans la routine de leurs quarts. En arrière le poste des
" bœufs " était aussi une cale à poisson. Le poste des bœufs, (expression
de moins en moins employée de nos jours), est le poste des officiers mariniers.
A l'origine de cette expression, sur les grands voiliers d'autrefois,
le logement des officiers mariniers se trouvait toujours près du réduit
réservé à la nourriture sur pattes.
Vers l'arrière encore, la salle des machines sépare le poste des bœufs
du logement du commandant et du commandant en second. Partout on trouve
des bois vernis, du cuivre. Dans le carré des trophées, des plaques commémoratives
retracent la carrière de la Belle-Poule et les différentes réunions de
grands voiliers auxquelles elle a participée depuis son lancement en 1932.
L'espace est restreint et chaque volume est utilisé à bon escient.
Toujours sous le pont, et plus arrière encore, l'on trouve la soute à
voile et la coopérative du bord. Les goélettes sont l'aboutissement d'une
technologie de voiliers encore en usage de pêche au début du siècle dernier.
Leur gros avantage est leur qualité marine et une taille qui reste encore
au niveau de l'échelle humaine. Dans le gros temps les hommes et les bateaux
vivent à la même mesure. Leur système de hunier à rouleau très efficace
permettait d'éviter l'envoi d'hommes d'équipage dans la mâture .
Il n'en est pas de même sur ces énormes trois ou quatre mâts barque ou
pendant les tempêtes, les manœuvres prenaient parfois des proportions
qui pouvaient dépasser les capacités physiques de tout un équipage réunit.
Taillées pour la mer elle affrontèrent des tempêtes abominables. Seulement
pour Paimpol le nombre de marins disparus pour une période d'environ 80
ans avoisine 2000 hommes emportés par les lames, mort à Islande au cours
de divers naufrages ou échouages sur des côtes inhospitalières.
Il faut se promener quelques kilomètres sur les plages avoisinant Dyrholaey,
la pointe sud de l'Islande pour commencer à deviner et à comprendre quel
dût être le calvaire de ces marins survivants à un naufrage pour tomber
dans le piège mortel de l'épuisement d'une marche dans le sable sur des
kilomètres de plage déserte contre un vent glacial tombant directement
des glaciers.
De nos jours encore il arrive que des personnes qui partent en randonnée
par beau temps meurent de froid et d'épuisement à proximité d'habitations
parce qu'elles négligent les conseils de prudence des autochtones. Le
dernier appareillage des islandais de Paimpol remonte à 1935.
Trois ans après la construction de l'Etoile et de la Belle-Poule à Fécamp.
Deux bateaux partirent à Islande le " Butterfly " qui fit naufrage et
la Glycine qui retournant à bon port heurta violemment le quai en manquant
une manœuvre, clôturant ainsi à jamais … l'épopée des grandes pêches à
Islande.
A l'apogée de cette époque, la ville de Paimpol comptait une centaine
de goélettes qui, partaient en février pour revenir s'amarrer dans ses
bassins à la fin de l'été au mois de Septembre.
Mon émotion fût grande lorsque la Belle-Poule en route vers Paimpol embouqua
le passage à toucher le Mez Goélo…. j'observais du haut des enfléchures
du grand mât où j'étais monté pour faire des photos cet endroit précis
ou 42 ans plus tôt un petit gamin " pêchait " dans un canot vert avec
un vieil homme de la mer…
Jean-Claude Le Hoguillard son petit fils, ami d'enfance, m'expliqua son
histoire. Le père de Job mourut noyé à Islande et sa mère fût emportée
par le chagrin un an plus tard. Alors pour nourrir ses frères et ses sœurs,
Job décida lui aussi de partir à Islande et participa à toutes les campagnes
entre 1912 et 1920.
Je me rappelle des sorties avec le Commandant Bernard Cadudal qui passionné
de chants marins étalait un répertoire inépuisable de chansons de mer
à hisser les voiles que bon nombre de nos ancêtres chantèrent afin de
se donner du cœur à l'ouvrage pour manœuvrer leurs grands voiliers. Ces
chansons en langue bretonne sont empreintes d'une nostalgie sans limite
expliquant que la vie des pêcheurs d'Islande et autres marins de l'époque
était une véritable existence de forçat. Les paroles content aussi la
rude vie des femmes d'islandais parfois surchargées d'enfants à nourrir
et à élever qui, 7 à 8 mois durant attendaient dans l'incertitude le retour
de leur homme.
Pouvons nous seulement imaginer alors les angoisses de ces femmes qui
courraient sur les falaises scruter l'horizon, ne voyant point venir le
bateau tant attendu.
Par contre, il est facile d'imaginer en septembre la fête des retrouvailles
sur les quai de Penn Poul après une croisière de retour de 8 à 12 jours
… l'odeur des morues salées que l'on débarque, la ville qui s'emplit de
la joie du retour, les pardons, les bals populaires, ces hommes rudes
qui annoncent à leur femmes et leur enfant la quantité de morues à fond
de cale… la cargaison pouvait atteindre quelques 83.056 morues (Goélette
Alcyon 1911) ou encore La goélette Saint Anne ramena en 1922 quelques
81.403 morues. Les cafés de la ville ne désemplissaient pas.
Après une escale chargée d'émotion dans le port de Paimpol nous sommes
allés à Islande sur " nos goélettes " .
Nous avons embouqué le passage entre l'Irlande et l'Angleterre, traversant
les canaux des îles du nord de l'Ecosse. Une courte escale à Stornoway,
et nous négocions une dépression qui, arrivant à point, nous amènera grand
largue avec du vent plein les voiles et d'un seul bord en vue de la terre
blanche.
Sur la crête des vagues des Pétrels Fulmar volent sans cesse au ras de
l'eau sans jamais donner un coup d'aile. Je suis fasciné par tant de précision
et surtout de les voir exploiter la micro ascendance qui doit se trouver
tout contre la pente de la lame …. des myriades d'oiseaux passent le long
du bord émigrant vers une destination inconnue.
Je raffole de ces heures de veille sur la plage avant au cours desquelles,
fasciné, j'observe la manière dont la Belle-Poule taille puissamment sa
route dans la lame. … le chuintement continu de l'eau contre la coque,
et encore ce chant du vent dans le gréement. Les bordées d'embruns glacés
ruissellent sur le Gore-Tex de nos cirés… à l'époque rien de cela… un
gros pull et des vêtements d'une grossière toile huilée protégeant tant
bien que mal des rigueurs de l'hivers polaire.
Au fil de notre croisière vers le Nord, les jours s'allongent et semblent
ne plus jamais finir…. la terre d'Islande se dévoile soudain à notre regard.
Loin très loin sur l'horizon le glacier Myrdalsjökull brille.
- " Terre ! "
Entre la pointe de Portland et le phare de Dyrholaey les goélettes sous
l'ordre du Commandant Babey se mettent en panne.
Une frénésie s'est emparée de l'équipage qui renoue avec le geste des
Islandais de " Penn-Poul ". Bientôt une bordée de morues passent par dessus
bord pour venir frétiller sur le pont de leur dernier sursaut de vie.
L'odeur de poisson s'installe partout, le pont ruisselle d'un sang rouge
qui s'écoule par les dalots.
Sur le rivage non loin de là sans que nous ne le sachions , à cet instant,
un homme nous observe très attentivement …. c'est un paysan islandais
à qui je louais par hasard quelques jours plus tard une maisonnette afin
de réaliser des photos de cet endroit d'une beauté sauvage époustouflante.
Découvrant que j'étais venu avec les goélettes, il s'empressa de me dire
qu'il était le petit fils d'un pêcheur français qui avait fait naufrage
en ces lieux et qui décida d'y rester vivre.
L'histoire des pêcheurs islandais fait partie du patrimoine historique
de ce pays. Leur souvenir restera à jamais ancré dans la mémoire collective
de cette nation. Sous un soleil éclatant nous sommes repartis en route
vers les îles Vestman du nom d'un viking qui y pourchassa et mit à mort
ses esclaves irlandais mutins et assassins de son compagnon.
Un troupeau d'orques croisant non loin amène tout le monde sur le pont
aussi sûrement qu'une ordre d'évacuation lancé dans la tempête : spectacle
grandiose d'un autre monde … Au son du biniou l'Etoile embouque à notre
suite les passes d'Heimaey le port des îles Vestman . Un défilé de voitures
4 x 4 commence. Les habitants (ils sont 5000) nous réservent un accueil
chaleureux et malgré l'heure tardive une expédition part en bordée découvrir
les charmes hospitaliers de la population Islandaise.
L'endroit est magique, volcanique dans tous les sens du terme. En 1974
sur Heimaey l'île principale, 400 maisons furent englouties par une coulée
de lave. Les habitants savent qu'ils n'ont qu'une journée pour plier bagages
en cas de nouvelle éruption. Des falaises de plusieurs centaines de mètres
tombent à pic dans la mer. Elle sont le refuge d'une myriade de Macareux
dont la chair est un plat d'une finesse remarquable. Sur les pentes herbeuses
qui tombent des sommets des moutons broutent paisiblement
Après une journée d'escale nous repartons en route vers le nord.
L'Etoile qui se trouve si souvent de l'autre côté de l'horizon est malheureusement
hors de portée de mes objectifs pour profiter pleinement des décors époustouflants
que nous visitons.
Tandis qu'elle remonte vers le cercle Polaire, nous capeillons en pêche
devant le volcan Snaefell (Mont Blanc) dont la calotte glaciaire scintille
de milles écalts dans la lumière … euh ... nocturne (à deux du matin je
faisais encore des photos ! le rêve de tous photographes !).
A nouveau la frénésie s'empare de l'équipage de la Belle-Poule. A quelques
encablures, sur la côte, un étrange rocher de lave ayant la forme d'une
sentinelle sudiste surveille l'océan. Les décors sont sauvages, lunaires
et je retrouve la mémoire de cette nature que me décrivait Job Lehoguillard.
En arrivant à Grundarfjördur une foule entousiaste nous attend sur le
quai….C'est la ville d'Islande où il y a le plus d'enfants … le quai grouille
d' une masse de petites tête blondes ébouriffées aux regards malicieux
et rieurs … des rires qui fusent … une véritable bande de petits Gremlins
… il y en a partout !
Le Pacha prend les dispositions qui s'imposent pour parer à l'abordage
! L'accueil est incroyablement chaleureux et montre bien que les " islandais
" de Paimpol ont laissé leur empreinte sur ce pays. Bientôt nous appareillons
pour Reykjavik où les équipages installent sur le quai des bittes d'amarrage,
cadeaux de la Ville de Paimpol à l'Islande. Les samedi soirs sont épiques
dans cette ville envahit par une jeunesse exhubérante. Réceptions, baignades
dans la chaleur volcanique du Blue Lagoon, randonnées dans une nature
sauvage ….
la vie coule, le temps passe, il est ce que nous avons de plus précieux
… et bien vite, trop au goût de tous, nous larguons les amarres pour faire
cap au sud … vers la Bretagne.
J'espère demain embarquer à nouveau sur les goélettes toujours en quête
d'une photographie plus belle et plus surprenante encore. Le sujet est
infini.
Copyright Texte par Alain
Guillou Reproduction interdite
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